RIVIERE Jessica — PORTFOLIO - protection des baleines

les origines du projet

Ce projet est né d'un travail, dans un premier temps, scolaire pendant ma 2ème année de BTS en Design Graphique. L'idée était de créer une cartographie sur le sujet de notre choix.

Comme énoncé plus tôt, j’ai à cœur de faire partager le patrimoine de l’île de la Réunion. Et si je parle de patrimoine, c’est que l’Île de la Réunion à la chance d’être un des endroits que les cétacés apprécient fréquentés en période hivernale (de juillet à août) avec leurs petits baleineaux.

L'objet final de ce projet scolaire était donc une cartographie. J'ai décidé de la réaliser entièrement à la main, en reprenant quelques codes de représentations de John Ronald Reuel Tolkien -plus connu sous la forme J. R. R. Tolkien-. Le fait de l'avoir réaliser à la main permettait d'apporter une valeur ajoutée à la carte, qui n'était plus seulement une carte, mais aussi un "bel objet".

Cependant, ce projet de cartographie a été laissé à l'abandon. Je n'étais pas satisfaite du résultat, dans le sens où, j'avais la certitude que ce projet pouvait servir à "quelque chose" de plus grand, du moins être utile. Mais, n'ayant pas l'opportunité d'en faire plus, j'ai gardé cette idée dans un coin de ma tête pour plus tard.

une opportunité à ne pas manquer

Ce projet qui avait été mis de côté a refait surface début 2020. Pour remettre un peu de contexte, j'ai intégré la licence professionnelle des métiers du numérique : Infographie, Webdesign et Multimédia (LPMN IWM) début septembre. Mon apprentissage s'est déroulé sous un statut "auto-entrepreneur" avec PéPITE vallée de seine, la candidature que je leur ai soumise mettait en avant ce projet que je souhaitais poursuivre. J'ai donc contacté l'association GLOBICE.

GLOBICE c'est une ONG dédiée à la science et à la conservation des cétacés de La Réunion et de l’Océan indien. Association agréée « protection de l’environnement » depuis 2006 et membre de l’Union Internationale de Conservation de la Nature. elle mène de nombreux programmes de recherche et de sensibilisation.

J'ai donc travaillé à leurs côtés pour créer une affiche. Cette affiche doit être vu comme un support qui servira à appuyer les propos de l'association lors de déplacements comme des interventions dans des classes, des stands etc.

première étape : illustrer les espèces une à une, à la main…

Je n’étais pas à l’aise avec le dessin numérique, donc j’ai préféré commencé par des croquis sur papier. Le mode de représentation choisi s’est tout naturellement tourné vers le “réalisme”, et ce pour deux raison :

- La première, c’est que c’est un mode de représentation que j’ai l’habitude d’utiliser, mais l’inconvénient, c’est que je n’effectue presque que jamais des animaux, et si je le fais, ce sont des félins, ce qui vous me l’accorderez, est très loin des cétacés. (même si les lions de mer existent).

- Cependant, la deuxième raison, c’est que ce mode de représentation est le plus adapté pour permettre une identification rapide. Cette identification, elle passe quelquefois par des détails comme les nageoires caudales, les longueurs de certaines pectorales ou bien la couleur d’une espèce.

… puis, passage sous numérique

Une fois les illustrations finies sur papier, comme défi personnel, j’ai voulu réaliser les différentes espèces sur ordinateurs, dans un souci d’efficacité en cas de correction (ce qui s’est avéré très utile). Je m’explique : je n’ai pas pour habitude de dessiner sur ordinateur, non pas que je n’aime pas, mais j’ai toujours eu un rapport particulier avec le dessin numérique :

La sensation du papier sous la main est quelque chose qui me manquait. J’aime bien sentir la texture et le grammage du papier sous mon crayon, or, sur une tablette, il n’y aucun de ses paramètres. Bien sûr, le dessin numérique c’est quelque chose de fabuleux, le nombre d’outils, de texture, d’effets qu’on peut y apporter est quelque chose de magique. Mais, pour ma part, le dessin papier aura toujours un charme, un cachet en plus que le dessin numérique (même si dernièrement je dessine énormément sur tablette graphique)

Si j’ai voulu faire la suite de ce projet sur ordinateur, c’est que le numérique allait me permettre d’effectuer des corrections rapidement. N’étant pas spécialiste dans le domaine des cétacés, j’étais persuadée qu’il y aurait des erreurs, malgré les nombreuses références que j’avais sous les yeux. Le fait d’avoir réalisé les espèces sur un logiciel de dessin m’a donc permit de corriger ses erreurs rapidement, ce qui m’a accordé un gain de temps précieux pour réfléchir à des mises en pages, ou même une disposition correcte pour l’affiche.